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 Sweet dreams are made of this ❧ Palareth

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Avaïane L. Maulindath
Avaïane L. Maulindath

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MessageSujet: Sweet dreams are made of this ❧ Palareth   Sweet dreams are made of this ❧ Palareth EmptySam 24 Oct - 12:47

Sweet dreams are made of this

Comfort at night


Les rideaux de velours tombent en plis lourds à mes pieds, encerclent mes épaules et mes bras tandis que j'observe la lune par ma fenêtre. Encore cinq minutes, encore cinq minutes et je pourrai refermer les rideaux et me glisser entre les draps. Encore deux cent cinquante secondes et je pourrai dormir. Ce sera agréable. Ma peluche est déjà couchée, glissée sous les draps, oreilles dépassant sur l'oreiller, m'attendant patiemment. Je veux la rejoindre, je suis épuisée d'avoir dû tant marcher pour rentrer avant-hier. Certes, la forêt de champignons n'est pas l'endroit le plus éloigné où j'ai pu finir, mais cela ne rend pas le retour plus agréable. Je suis rentrée trop tard, heure de mon coucher déjà passée, me contraignant à veiller. Je ne peux pas manquer l'heure ce soir, je ne peux pas me permettre une seule seconde de décalage, tandis que mes yeux restent fixés au disque pâle dans le ciel. Je peux vaguement voir le tissu des tentes onduler sous le vent, mes bras s'enroulant autour de ma taille pour me réchauffer, regrettant de ne pas avoir passé chemise de nuit plus épaisse. En dépit du feu qui craque dans la cheminée, je peux encore sentir l'humidité de la forêt contre ma peau, l'odeur de l'humus accrochée à mes cheveux. Cent dix secondes encore.

Mes doigts frottent doucement l'épais tissu des rideaux, les replaçant lentement, obscurité envahissant la chambre repoussée par les flammes qui teintent les murs clairs couverts d'esquisses et de schémas d'une couleur chaude. Quatre-vingts secondes, écoulement des aiguilles invisibles une certitude dans mon esprit, leur tic-tac imperceptible au reste du monde une mélodie familière. Je me demande si Eysteinn l'entendait, ce métronome qui dicte mes journées, pendant ces douze heures, zéro minutes, zéro secondes où il a existé. Je suspecte que oui. Cela expliquerait la précision de sa disparition. Le seul jour où Mère s'est souciée du passage du temps, seul jour où elle a été sur le bon fuseau horaire. Seul jour dont je peux me rappeler, du moins. Mais je lui fais confiance pour avoir été en retard à sa propre naissance. Mère et le Temps coexistent en s'ignorant mutuellement... un peu comme elle le fait avec moi. Quarante secondes, le dernier pli des rideaux placé à la perfection, obstruant entièrement la vue de ma chambre. Je ne tiens pas à être épiée tandis que je dors. Pas ce soir.

Mes pieds délaissent leurs chaussons, s'enfonçant dans l'épais tapis qui dépasse de sous le lit, orteils jouant avec la douceur de la laine. Vingt-cinq secondes, je vérifie rapidement que ma natte est bien serrée, que mon ruban ne prendra pas la fuite, que le pichet de thé et le verre sont sur la table de chevet. Deux secondes. Enfin je me glisse entre les draps, couvertures pesant sur mes membres, paupières déjà closes, tandis que le sommeil m'emporte. Parfaitement à l'heure, comme toujours. La nuit sera reposante.

Jusqu'à ce que la porte de la chambre s'ouvre, le léger grincement m'arrachant aussitôt à mes rêves alors que je me recule. Je connais cette haute silhouette, cette démarche, cette odeur, et d'instinct je me blottis de nouveau dans mes oreillers, bras s'ouvrant pour mieux l'accueillir, encore à moitié perdue dans le sommeil. Le feu brûle bas, j'ai dû dormir un peu plus d'une heure. Soixante-quinze minutes, je pense. Je ne suis pas sûre. Qu'importe, le métronome se tait lorsque je sommeille. Et il possède une ponctualité bien à lui qui fait que ses interruptions n'empiètent pas sur mon temps. Je me redresse davantage, ouvrant les draps et versant un peu de thé dans le verre, prenant une gorgée avant de le lui tendre. Inutile de briser le silence pour l'instant. Cela viendra bien assez tôt.
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Palareth L. Balshilek
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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this ❧ Palareth   Sweet dreams are made of this ❧ Palareth EmptySam 24 Oct - 14:52

Nightmares

L'histoire d'une nuit mouvementée



Tic tac incessant qui ne s'arrête jamais, la course des aiguilles continue, même une fois la nuit tombée alors que plus rien ne semble vivre. Le bruit que je connais par cœur semble me narguer, me tourner autour et rire dans ses cliquetis incessants. Je sens qu'elle retarde encore et cela me frustre au plus haut point. Il est trop tard pour aller sermonner l'objet, lui dire haut et fort ma façon de penser dans uns confrontation qui se solderait par un monologue. J'enroule les draps autour de moi, lourdes couvertures qui aident à me sentir au chaud dans cette petite tente devenue trop vaste maintenant que l'obscurité y était entrée. Les ombres se dressent, menaçantes, doigts prêts à me saisir et me tirer vers les bas-fonds.

Le sommeil ne vient pas, me regardant de haut alors que j'embrasse une insomnie comme la plupart des nuits. J'ai pris l'habitude de voir ces poches sombres et gonflées sous mon regard, d'avoir des absences en plein jour lorsque ma tête ne parvient plus à suivre. Si la craintes et les inquiétudes ne sont pas bien loin, c'est la douleur qui finit par me rattraper, s'infiltrant en moi tel un serpent pour contracter mes entrailles, les mordant avec soin. Une main tremblante ose sortir du cocon de tissus, cherchant une tasse de thé en tâtant de façon aveugle. Je l'ai, mais hélas je la fais tomber par mégarde, breuvage d'or et indispensable se répandant sur le tapis qui recouvre le sol. Aussitôt, je me recroqueville, me repliant sur moi-même pour tenter de calmer cette plaie béante et invisible. Il faut que je me concentre sur autre chose, faire abstraction. Que dirait-elle dans un moment pareil ? Probablement de respirer profondément. Faudrait-il déjà que je me souvienne de comment respirer correctement puisque mes tentatives de longs souffles tranquilles échouent dans un manque d'oxygène.

Toujours enroulé dans l'une des couvertures, la plus chaude, je parviens à me lever, jambes tenant à peine debout et tremblantes comme des feuilles. Je sens le froid m'attaquer, s'en prenant d'abord à mes orteils dénudés qui se dirigent dangereusement vers l'extérieur. Au moins j'ai trouvé le courage de sortir, de vaincre la nuit et de errer dehors en chemise de nuit armé d'une couverture. Mes jambes connaissent le chemin d'elles-même à force de l'avoir fait. C'est devenu un rituel, un rite lorsque la nuit est bien trop difficile pour la passer seul. Je n'en peux plus de ce mot. "Seul" on dirait une sentence gravé au fer rouge, un mot si fluide quand on le prononce, mais qui est si lourd et douloureux à porter.

Je me glisse dans la petite demeure de l’horlogère comme si de rien n'était, tâchant de faire le moins de bruit possible alors que je pénètre dans la chambre chaude. J'abandonne ma couverture sur le sol pour me glisser dans les draps, la propriétaire des lieux reculant instantanément pour me laisser la place. Je saisis le verre comme si ma vie dépendait de ces quelques pauvres gorgées que j'avale à la hâte, éteignant peu à peu mon incendie interne dans un soupir de soulagement. Je lui tend à nouveau le verre vide dans un maigre sourire de remerciement. Il ne fallait probablement pas que je lui fasse un topo et un dessin sur la situation, à force elle savait et je ne préférai pas m'étendre sur le sujet de mes escapades nocturnes.

Je pose ma montre sur la table de chevet, plutôt mécontent. « Je n'aime plus cette montre. » Décrétais-je tout à fait sérieux. « Elle se moque de moi, je n'aime plus le son qu'elle fait, puis je le redis encore une fois, mais je suis certain qu'elle retarde. Je sais ce que tu vas me dire, qu'elle est pile à l'heure à la nanoseconde près, mais justement ! C'est ce qu'elle aimerait te faire croire ! » Je suis intimement convaincu qu'elle se joue aussi d'Avaïane, cette montre est vicieuse, mauvaise. Je fusille l'objet du regard alors que ma tête s'enfuit dans l'oreiller.
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Avaïane L. Maulindath
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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this ❧ Palareth   Sweet dreams are made of this ❧ Palareth EmptySam 24 Oct - 21:19

Sweet dreams are made of this

Comfort at night


La longue silhouette dégingandée se glisse entre les draps, un peu de chaleur s'en échappant avant d'être aussitôt remplacée par la chaleur d'un corps supplémentaire. Comme j'ai été choquée, la première fois que l'ancien greffier a envahi mes draps, se réfugiant entre eux pour fuir la solitude... aujourd'hui, je trouve son absence plus déconcertante que sa présence. Je m'y suis habituée, je suppose. A ce que le thé à mes côtés soit consommé plus vite, aux membres qui cognent occasionnellement les miens, au son d'une deuxième respiration. Cela garde la solitude au loin. Et c'est apaisant, d'une certaine manière. Rassurant. Quoiqu'il arrive, je me réveillerai dans mon lit demain matin. Une certitude bienvenue. Les gestes sont habituels, lui servir un peu de thé, vérifier que les couvertures ne risquent pas de laisser échapper la chaleur de nos corps, esquiver le bras qui laisse une montre sur la table de chevet. Des gestes qui viennent d'instinct désormais, mélodie réglée comme une horloge, de même que mon corps qui se blottit contre son voisin, ma peluche bien serrée dans mes bras, écoutant en silence. Sa montre retarde. Comme toujours. Je soupire, me blottissant davantage contre lui.

"Je peux la vérifier demain matin si tu le désires, ou t'en faire une neuve. J'en ai quelques-unes qui ne fonctionnent plus du tout d'ailleurs, c'est étrange. Mais je t'assure que mes montres sont toujours à l'heure, elles ne sont en retard que quand elles sont arrêtées. Peut-être que quelqu'un essaie de te jouer un tour ?"

Cela ne me surprendrait pas, tandis que je me fais plus petite sous les couvertures, douleur fantôme envahissant un instant mes pieds. Un instant je jurerai pouvoir sentir le froid de la terre s'immiscer dans mes os, les feuilles s'effriter ou se coaguler sous mes pieds, la boue se glisser entre mes orteils, frissonnant avant de sortir du lit et de passer de fines chaussettes de laine. J'en profite pour remettre un peu de bois dans la cheminée, de quoi nous garder au chaud pour le restant de la nuit, retournant aussitôt après à ma place. Avantage d'avoir un Palareth sous les draps, ils n'ont pas eu le temps de refroidir en mon absence, et c'est particulièrement bienvenue ce soir. J'ai besoin de ce réconfort, profitant sans hésitation de sa présence et du contact familier.

"Dis... tu crois que ça arrêtera un jour ? Le pendule dans ma tête, ou au moins de me réveiller au milieu de nul part et d'être obligée de rentrer ? Je suis fatiguée, j'en ai assez de rentrer en retard et de prier pour ne rien croiser, pour que les monstres n'aient pas la même heure que moi... Tu crois qu'il se lassera un jour ? Qu'il se fixera enfin sur un seul réglage ?"

Inutile de préciser davantage, je sais qu'il comprendra, et j'espère qu'il pourra me rassurer ne fut-ce qu'un peu. Ou au moins me bercer suffisamment dans sa chaleur pour faire fuir l'odeur de l'humus et l'humidité sur mes pieds, fruits de mon imagination nés de quelque chose de bien trop réel. Il semblerait que nous ayons tous deux nos anxiétés ce soir... ça n'est pas bon signe pour notre sommeil. Et ça me frustre, main lasse glissant sur mon front avant que je me redresse et reprenne un peu de thé, proposant machinalement le reste du verre à mon invité de lit. Le thé soigne tout, peut-être nous calmera-t-il assez pour nous permettre de dormir, de somnoler de nouveau, sans crainte et sans doutes. En tout cas, son goût chasse l'odeur qui avait envahi mon nez et les restes d'anxiété que mon retard avait engendré. C'est déjà cela. Et me faire toute petite sous les draps et les lourdes couvertures aide, visage à moitié dissimulé par les étoffes épaisses, mon lapin serré assez fort entre mes bras pour être déformé tandis que de nouveau je me blottis contre Palareth. Il est chaud, il est solide, il ne sent pas la forêt, et j'ai confiance en lui. Lui et un thé, cela devrait bien suffire pour une nuit tranquille, non ?
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Palareth L. Balshilek
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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this ❧ Palareth   Sweet dreams are made of this ❧ Palareth EmptyLun 2 Nov - 0:46

Nightmares

L'histoire d'une nuit mouvementée



Le geste nocturne pouvait paraître déraisonnable, peu convenable et je ne mentionnerai certainement pas les principes de base de mon éducation ennuyeuse qui feraient rougir et donnerait des vertiges à certains. Techniquement parlant, si on suivait les principes de la haute société (principes que j'ai tendance à mettre par habitude entre guillemets), j'étais dans le lit d'une autre femme, son corps se blottissant au mien alors que nous étions en chemises de nuit et c'était plus que mal. Vu de l'extérieur, mon alliance semblait faire tâche dans le tableau, probablement là pour me faire comprendre que quelque chose n'était pas normal et ce, quelle que soit la relation pour le moins fraternelle qu'on partageait Avaïane et moi. Liscialle en deviendrait probablement livide, mais je n'avais plus la force de garder mon sang froid et contrer l'obscurité seul. Je n'avais plus l'esprit à penser aux normes bourgeoises et à l'éducation, j'avais d'autres priorités et mon esprit avait fait le tri par lui-même. De toute manière il n'y avait aucune pensée douteuse, Avaïane n'était qu'un pilier, une sœur de substitution et que je n'ai pas eu à Telgram pour m'aider à faire face à la réalité. J'aimais ma femme profondément, je la respectais, même si elle devait probablement me détester en cet instant. Instant de doute, d'inquiétude, nouvelle douleur survenant, différente de la première, plus silencieuse, se contentant de me serrer la gorge et non d'incendier mes entrailles. Je ne préférai pas en parler, faisant abstraction pour reporter mon attention sur l'objet aux aiguilles cliquetant.

L'horlogère était devenue un repère malgré elle, pauvre sotte qui avait eu la mauvaise idée de m'aborder à notre arrivée, enfin mon arrivée, et de m'offrir cette montre de malheur. Cela dit, elle ne semblait plus s'en plaindre, probablement passée par un stade d'acceptation. De toute manière ma peine devrait bientôt prendre fin, enfin je crois, à force je perds le compte. « Rien à voir avec l'heure, ce sont les jours. »  Répliquais-je grognon, me renfrognant un peu plus dans les couvertures pour me réchauffer après ma balade nocturne dans la fraîcheur du soir. Je peux sentir la chair de poule disparaître peu à peu. « J'ai envie de rentrer chez moi, en admettant que j'aie toujours un chez moi. Mais si cette fichue montre de malheur continue à dérailler et cliqueter de la sorte, comment veux-tu que je sois de retour à la bonne date ? »

Je soupirai, suivant la blonde du regard tout en m'étirant dans le lit avant qu'elle ne revienne s'y installer. Je fronçais les sourcils, ne sachant pas vraiment quoi répondre à ses questions. Comment rassurer quelqu'un alors qu'on ne parvenait déjà pas à se rassurer soi-même ? Les bons conseils, ça n'a jamais été ma tasse de thé, c'était le domaine de mon Daemon. La pensée m'arracha une grimace, saisissant volontiers le verre pour le porter une nouvelle fois à mes lèvres afin d'en subtiliser une gorgée généreuse. Le thé répare tout pour un moment, c'est agréable.

« T'attacher au lit ne serait peut-être pas une mauvaise idée. Ou alors engager un gardien. Il y a des chiens dans ce monde ? Je ne me suis jamais posé la question. Une chose est sûre, ça n'arrivera pas cette nuit, sauf si les choses changent et que je dors trop profondément, mais je doute que ça arrive. Je n'ai pas assez confiance en cette montre pour me laisser aller dans un sommeil profond. » Paranoïa ? Peut-être, mais au fond la montre était plutôt un prétexte, une occupation pour fuir la vraie raison : une fois les paupières clauses, les cauchemars commençaient et s'enchainaient, revivant encore et encore cette traversée et séparation douloureuse, affrontant encore et encore le regard d'Ed qui semblait vouloir me crever les yeux. « Tu trouves que j'ai changé ? Enfin depuis mon arrivée ? » Je fronçais les sourcils, totalement sérieux. Quitte à entrer dans les sujets délicats et les confidences autant y aller jusqu'au bout en mettant le doigt sur un problème, ce que j'ai du mal ou refuse d'entendre. Je sais qu'elle sera probablement sincère comparé à tous les autres, même si une part de moi craint la réponse. Après tout, ce n'était pas comme si on avait volé une part de moi-même pour la faire disparaître dans une brise légère, c'était plu que ça.
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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this ❧ Palareth   Sweet dreams are made of this ❧ Palareth EmptyLun 2 Nov - 14:53

Sweet dreams are made of this

Comfort at night


Des jours qui disparaissent... même si des jours disparaissent, je ne manque jamais de m'étonner que Palareth refuse de croire qu'il peut rentrer. Il ne "recule" pourtant que de quelques jours, de ce qu'il m'a semblé comprendre... cela ne devrait pas faire une si grande différence qu'il ne se soit pas rendu compte que ses six mois de Sentence sont écoulés, et ce depuis longtemps déjà. Je n'ose imaginer combien sa femme doit s'inquiéter, restée seule à Telgram, sans moyen de le contacter, sans moyen de seulement le savoir en vie. Mais qu'est-ce que j'en sais ? Je sais juste qu'elle existe. Peut-être qu'elle ne l'aime pas, qu'elle est soulagée, même si je ne comprends pas qu'on puisse être soulagée de la disparition d'un époux... mais je ne comprends rien à ses choses-là, elles sont aussi obscures à mes yeux qu'une montre à complexités aux yeux de Palareth.

Me glissant de nouveau sous les draps, je reprends le verre drainé de son contenu, écoutant la réponse de mon grand frère d'adoption avec amusement. Je doute que m'attacher au lit soit la solution, me trouver serait plus facile encore. Et un chien... je crois que j'en ai déjà vu quelques-uns, des daemons chiens, disparus comme les autres, la Poussière qui leur donnait forme dévorée par les mâchoires béantes de mon monde. Mais des chiens, de simples chiens, je ne crois pas en avoir déjà vu. Peut-être qu'ils existent, ailleurs. Mais ici, dans les Plaines où j'ai passé ma vie entière ? Ils n'existent pas. En un sens, c'est mauvais signe pour eux. Sil ils ne sont pas dans les Plaines, où auraient-ils pu survivre ? Dans les montagnes glacées, le désert aride, les forêts denses et marécageuses ? Je me permets d'en douter alors que je contemple la question.

"Je ne sais pas... je n'ai jamais vu de chiens, à part sous forme de daemons. Peut-être qu'il y en a ailleurs, mais... je n'en suis pas sûre. Et m'attacher au lit n'est pas une solution, je ne peux pas travailler depuis mon lit ! Rappelle-moi de commencer une montre qui indique la date pour toi demain, d'ailleurs, ça me prendra un petit moment, mais tu sauras vite si tes jours disparaissent ou non. Même si je suis certaine que tu as fini ta peine... Après, peut-être que vos jours sont différents des nôtres ? Ça expliquerait le décalage..."

Même si il est seul à perdre des jours, parmi les Amputés, et que les jours sont une valeur universelle. Enfin... je ferais mon possible pour l'aider à saisir que non, ses jours ne disparaissent pas. Ce sera un défi intéressant, et une occasion de passer encore plus de temps avec lui. Allier la protection et le loisir, comment pourrais-je laisser passer l'occasion ? Impossible, et j'en souris sous les épaisses couvertures qui pèsent sur moi comme le couvercle d'un sarcophage avant de redresser ma tête vers Palareth, sourire disparaissant lentement pour laisser place à une expression plus solennelle. Comment suis-je censée lui répondre ? En lui disant la vérité, bien sûr, mentir n'est qu'un gâchis de ces si précieuses secondes qui s'écoulent comme le sable dans un sablier. Mais j'ai peur de le blesser, et cette idée fait saigner mon cœur tandis que je me force à croiser le regard vert qui me semble bien incertain tout à coup. Maudit soit Telgram et l'inventeur de la Sentence, j'aurais préféré ne jamais connaître l'existence de ce monde plein de Poussière et de Daemons, ne jamais rencontrer l'homme fragile dans mon lit, plutôt que de devoir le blesser comme je vais le faire. Barbares, tous autant qu'ils sont.

"Tu as changé, oui. Surtout depuis qu'elle n'est pas là. C'est dur à expliquer... ce n'est pas que tu es plus spontané, plus que tu es moins contrôlé. Tu gesticules, tu monologues... Tu étais davantage sur la réserve avant, ou du moins un peu plus solennel ? Comment dire... c'est comme si tu n'avais plus de butoir ou de frein, et du coup ton mécanisme s'est emballé. Ce n'est pas nécessairement un mauvais changement, mais... tu es différent, même si tu restes Palareth."

J'espère que je ne lui ai pas fait de mal. Je suppose que cet abcès avait besoin d'être lancé, et une part de moi est honorée qu'il m'ait choisie pour cette tâche, mais je tremble malgré tout d'appréhension en dépit de la chaleur qui emplit le lit. Ma voix s'élève, faible et craintive, tandis que je me fais minuscule, roulée en boule autour de ce bout de tissu qui me tient lieu de daemon à la place du véritable Eysteinn. Qu'il serait agréable en cet instant d'avoir une boule de fourrure ou de plumes blottie contre moi, murmurant des mots de réconfort au creux de mon esprit et occultant les aiguilles qui continuent leur course folle de sa seule présence.

"Tu ne m'en veux pas, dis ?"

C'est terriblement égoïste de ma part, mais... je ne veux pas qu'il soit fâché. Je ne veux pas qu'il parte et me laisse seule avec moi-même. Pas si je ne peux pas le suivre.
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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this ❧ Palareth   Sweet dreams are made of this ❧ Palareth EmptySam 7 Nov - 14:39

Nightmares

L'histoire d'une nuit mouvementée



Je hausse les épaules à sa réponse, un chien était peut-être idiot, mais on ne sait jamais avec toutes ces créatures inconnues qui rodent dans les environs du village. Je suis sur le point de lui répondre qu'il suffisait qu'elle s'attache uniquement la nuit et que je reste le jour, lorsque sa dernière phrase me fait tiquer, comme une aiguille qui a un raté et reste quelques instants à la même place. Instinctivement, je me renfrogne, sourcils se fronçant. Il n'y avait aucune logique là dedans, enfin selon moi.

« Une montre qui indique la date, c'est d'un ridicule ! Pourquoi pas une qui indique les années tant qu'on y est ! Depuis quand une montre donne les dates d'ailleurs ? Puis je sais encore bien quand ma peine se termine ! Qu'est-ce que tu en sais mh ? C'est trop tôt, beaucoup trop tôt. Ou alors c'est ce que cette ville créature cliquetant essaie de me faire croire ! Et si ça faisait des jours que j'aurais du rentrer mh ? Non, je le sentirait, enfin je suis certain que six mois ça passe tout de même plus lentement. J'ai compté les jours d'ailleurs, tout est dans mon carnet de bord, où je recense tout pour ne rien oublier. Après tout venir ici sans aucune précaution ça aurait été stupide. Mais si cette fichue montre m'avait empêché d'écrire certains jours ? Poussière ! Je ne sais plus ! Je ne pense pas que ce soit très judicieux d'aller demander aux passeurs, je tiens un minimum à mon existence et ce serait du suicide si j'y vas trop tôt. »

Et ça s'enchainait encore et encore, mots se bousculant à l'entrée de ma bouche, s'expulsant de mes lèvres sans vouloir s'arrêter. Les pensées sortaient seules, ne se contentant plus de rester uniquement dans mon esprit désormais solitaire et sans petite voix s'y incrustant constamment. Poussière Pal, arrêtes-toi de déblatérer comme ça. Oui voilà, prends un peu de thé, comme ça, voilà, et respire. Au moins mon éducation m'empêche de couper Ava dans son nouvel élan de paroles qui font que je me renfrognent un peu plus, presque outré. Elle a raison, probablement qu'une infime par de mon être le sait, hélas ma mauvaise foi légendaire remonte et prend le dessus, relâchant le pauvre verre vidé de son thé pour ré-ouvrir la bouche au grand damne de ma partenaire qui comptais bien dormir cette nuit.

« Moins contrôlé ? Tu trouves sérieusement que j'ai l'air moins contrôlé ? Et je ne gesticule pas. Désolé je viens de faire tomber la couverture. Attends, voilà, il fait froid dans cette chambre. Où j'en étais ? Bon d'accord je gesticule peut-être un tout petit peu. Et puis monologuer, je suis le calme et le silence même ! Mais moins contrôlé, comme si j'avais commis des meurtres. Je suis parfaitement sous contrôle, j'ai toujours été parfaitement sous contrôle. Puis des freins, je ne suis pas une montre contrairement à cette vile créature qui me rend la vie dure. Je n'ai pas de rouages ou encore de système de décollage comme les aéronefs, c'est ridicule. Et je ne m'emballe pas, j'exprime juste mon point de vue et mon avis personnel sur la chose. Tout va parfaitement bien ! »

Je lui tourne un instant le dos après avoir exprimer la chose avec de grands gestes. Comme si j'avais déraillé, sérieusement, c'était parfaitement ridicule. Tout allait bien. Enfin si on oubliait l'amputation. La pensée provoqua un frisson alors que je me blottis à nouveau contre le corps de la blonde, oubliant totalement la moue boudeuse et indignée d'il y a quelques secondes. « Non je ne t'en veux pas. » La réponse sort dans un long soupir, me retournant de nouveau face à elle, oreiller blottis entre mes bras pour copier l'horlogère et sa solution personnelle à son manque. Le coussin est hélas beaucoup trop gros, trop mou, pas assez poilu.
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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this ❧ Palareth   Sweet dreams are made of this ❧ Palareth EmptySam 7 Nov - 16:39

Sweet dreams are made of this

Comfort at night


Je ne sais pas à quoi je m'attendais, lorsque j'ai proposé de faire cette montre apte à donner la date, qui promettait d'avoir un mécanisme si complexe et si fascinant, d'être si délicate à créer, si passionnante. Mais je sais que je ne m'attendais pas à voir l'idée balayée avec tant de dédain, mots s'écoulant encore et encore d'entre les lèvres de mon comme-frère, le fin sourire sur mes lèvres se figeant en réponse, se faisant de plus en plus pâle, jusqu'à disparaître. Une idée idiote. Une idée ridicule. Je me fais plus petite, hésitante tandis que je réponds à la question si délicate, appréhendant la réponse.

En un sens, je ne suis pas déçue, la réaction de Palareth confirmant mes dires avec aise pendant que je continue de pâlir et de me cacher, tremblant en sentant la couverture tomber, me faisant toujours plus petite, boule de membres et de longs cheveux blonds autour d'un lapin d'étoffe rendu râpeux par les années qui ont usé son tissu. J'ai envie de pleurer, mes paupières étroitement closes, doigts enfoncées dans l'étoffe. Il me fait peur, à s'agiter comme ça, à réfuter mes dires alors même qu'il les prouve vrai, temps gaspillé à jamais perdu tandis qu'un hoquet de terreur m'échappe enfin. J'adore Palareth, ses colères et ses excès désormais familiers, mais il m'arrive de craindre la violence de ses réactions, et c'est le cas là alors qu'une main tâtonne et saisit une des montres qui traînent dans le tiroir de la table de chevet, cliquetis des aiguilles manquant à m'apaiser. Je déteste qu'il me tourne le dos... j'ai l'impression de n'être qu'une montre dépourvue de rubis quand il me tourne le dos, inutile et sans valeur. J'ai peur qu'il ne m'en veuille.

Et je fonds en larmes, enfin, alors que de nouveau il se tourne vers moi, longs bras serrant son oreiller, affirmant ne pas m'en vouloir quand je peux encore l'entendre dire que tout va parfaitement bien, comme si l'affirmer guérirait quoique ce soit. Je pleure comme une enfant triste terrifiée à l'idée de réveiller ses parents, comme la petite fille dont le père a choisi de disparaître en la laissant derrière lui, comme la jeune femme regardée avec indifférence et amusement hautain, comme la femme perdue, épuisée et craintive que je suis, sanglots agitant mes épaules, hoquets étouffés dans mon lapin de tissu si froid en comparaison de ce qui devrait être le corps chaud et palpitant de mon âme, yeux clos tandis que le sel de mes larmes les brûle. Encore et encore, reniflements peu élégants m'échappant par moments lorsque les larmes m'étranglent trop. Je pleure d'épuisement, de peur, de frustration, de soulagement, je pleure à n'en plus savoir pourquoi je pleure, incapable de m'arrêter, visage sans nul doute écarlate et fiévreux. Il est peut-être des gens qui pleurent élégamment; je n'en fais pas partie.

J'ignore combien de temps a passé lorsque enfin les sanglots ralentissent, me laissant plus fatiguée encore, membres et muscles tremblants, yeux brûlants, nez encombré. Un instant je tente de parler, renonçant en sentant ma mâchoire si contractée encore, me reculant alors que mon visage devient plus rouge encore sous l'effet de la gêne. Ce genre de démonstrations ne se fait simplement pas en public, mes larmes d'ordinaire réservées à la solitude de mon atelier ou à l'eau brûlante de mon bain. Jamais encore je n'avais pleuré devant Palareth. J'ai eu les larmes aux yeux, bien sûr. Mais jusqu'ici, jamais elles n'avaient coulé. Et je ne sais si c'est une bonne ou une mauvaise chose alors que je m'essuie le visage et me mouche, rassurée d'avoir toujours quelques mouchoirs à mes initiales dans la table de chevet. J'aurais détesté devoir essuyer mes larmes sur la manche de ma chemise de nuit, et j'abandonne volontiers le carré de tissu humide aux côté du thé, aussi composée que je pourrais jamais l'être après m'être donnée en spectacle de la sorte.

"Désolée... j'ignore ce qui m'a saisie."

Je veux juste dormir, désormais. Oublier le discours de Pala, oublier mes larmes, tout oublier et me réveiller demain, reposée et prête à prétendre que rien de tout cela ne s'est produit.
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Palareth L. Balshilek
Palareth L. Balshilek

❧ MISSIVES : 2476
❧ PIECES D'OR : 13265
❧ AVATAR : Matt Smith
❧ CREDITS : Mad Hattress & Beylin


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MessageSujet: Re: Sweet dreams are made of this ❧ Palareth   Sweet dreams are made of this ❧ Palareth EmptyDim 15 Nov - 22:47

Nightmares

L'histoire d'une nuit mouvementée



Je finis par relâcher l'oreiller, leurre grotesque qui ne sert pas à grand chose. Je connaissais encore par cœur le poids qu'il me manquait, la texture dans laquelle mes doigts courraient, l'ondulation et la courbe unique, le son si caractéristique et rassurant. Il ne parvenait même pas à évoquer Li et la chaleur de sa peau une fois la nuit tombée. Il était inintéressant, peu chaleureux et au final n'était qu'un simple support de tête et rien d'autre. Non, je n'aimais pas cet oreiller, il n'avait pas de bras, pas de pattes s'enroulant, pas de lèvres, ni de museau glacé, pas de couleurs, pas de chaleur ou de douceur s'en émanant et il n'avait rien d'affectueux.

Je resserrais les dents, renfrogné, alors que mes oreilles prirent conscience que quelque chose n'allait pas avec la blonde qui se trouvait à proximité. Elle devait s'être cassé quelque part vu les bruits étranges qui semblaient sortir de son nez et sa bouche, reniflements peu gracieux qui me firent reculer légèrement, voulant éviter tout contact avec un quelconque fluide vital sur ma chemise de nuit. Mes sourcils se froncèrent, se demandant quoi faire, surtout que dans l'histoire c'était elle qui m'avais vexée, alors que mon étiquette et éducation me disait qu'il était impoli de se laisser aller de la sorte en public. Est-ce qu'on devait me considérer comme un public d'ailleurs ? Je n'en savais trop rien. L'étiquette voulait aussi qu'on laisse une personne pleurer seule, ne pas la laisser afficher sa faiblesse. Mes dents se refermèrent sur l'intérieur de ma gencive, détournant le regard comme je le pu, à deux doigts de lui demander de se contenir pour le bien de tous, surtout qu'elle semblait manquer d'air. Il était clair que nous n'avions pas eu la même enfance, la même éducations, déjà nous ne venions pas du même monde, j'en avais conscience. Quelles étaient les coutumes ici ? Les habitudes en cas de raz-de-marée de larmes ?

Une main crispée et tendue finit par se lever doucement, hésitante, tapotant (ou plutôt frôlant) à peine deux fois l'épaule d'Avaïane. « Là. Là. » Le ton était trop rapide, trop monotone, pas convainquant, comme s'il sortait d'un automate articulant à peine. En admettant que les automates puissent prononcer des mots bien évidemment. La main se retira trop vite, se calfeutrant contre mon corps et sous la couverture comme si de rien n'était. Le geste avait été plus ridicule qu'autre chose.

Je me laisse ensuite aller dans la Poussière du sommeil, m'emportant loin de ce monde étrange et si hostile. Les paupières deviennent lourdes, lèvres s'ouvrant pour un ultime bâillement. Je sais qu'ici l'obscurité et ses doigts crochus ne m'attaqueront pas, que le silence dans mon esprit ne sera pas aussi lourd que dans ma tente trop grande et où le mot "solitude" semble être gravé partout.
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