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 TOGETHER IN THE DARK

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Anonymous
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MessageSujet: TOGETHER IN THE DARK   TOGETHER IN THE DARK EmptyJeu 14 Avr - 17:44

Pala & Rurisk

   
« Tu en as trouvé, Berehmet ? » Ma voix me semble lointaine, et transperce à peine l'air froid autour de moi. Je frissonne, bien emmitouflé dans mon manteau de laine bleue nuit. Une tigresse surgit près de moi, chassant le brouillard qui se lève de son ample mouvement. Je réalise qu'il est bien plus tard que ce que je croyais, mais je me baisse pour récupérer les herbes que tient dans sa gueule la reine féline. Mon sac de cuir en bandoulière, j'ouvre le rabat et saisis un bocal de verre renforcé, au couvercle de cuivre. Aussitôt, une petite poignée d'herbe à la couleur d'un vert sombre presque noir, à la manière de certaines algues, rejoint d'autres tout aussi foncées. En rangeant le récipient, l'odeur âcre et végétale parvient à mes narines : ce sac est celui dont j'ai hérité, et il a traversé des générations d'herboristes. Son odeur est celle du travail bien fait. Mais en rangeant l'herbe-aux-pendus, je me demande ce qu'aurait pensé mon père en sachant ce que je faisais de certaines de ces plantes ... Le regard profondément clair comme l'émeraude de ma daemon me figea et je chassai mes pensées : je savais ce qu'elle voulait me dire mais taisait volontairement, je savais qu'elle aurait voulu me disputer, dire qu'il ne servait à rien de se morigéner pour une faute déjà commise, et que mieux valait s'acquitter du mieux que je le pouvais de ma tâche. Je m'éloignais un peu d'elle, et de ses prunelles trop confiantes, trop douces. J'aurai mérité son courroux, et au lieu de cela, elle se révélait toujours si sage et si loyale ...

La voûte stellaire était assaillie d'une infinités de petits diamants, astres lointains, flamboyantes planètes, galaxie infinie qui nous observaient tous de leurs yeux insondables. La nuit était tombée comme une chape de plomb, et hormis la brume qui commençait à se faire des plus épaisses, l'endroit seyait assez peu aux aventures nocturnes : le cimetière était prolifère en ragots et légendes, et il me déplaisait de devoir y rester une seconde de plus. J'avais bien assez cueilli pour l'après-midi, et je regrettais le soleil d'après le déjeuner, alors que je coupais délicatement les tiges et le lierre avec ma serpe de fer. Je rangeais mes instruments, resserrais ma veste et Met me guida sur le chemin entre les tombes. Hélas, l’environnement était des plus traître, et je convins rapidement que nous tournions en rond. Le brouillard s'élevait à présent jusqu'au-dessus de ma tête, à la manière de fumerolles démoniaques, de ce gris blanc qui ne laisse rien voir sauf d'étranges silhouettes, formant des spectres là où il n'y avait que troncs biscornus. « Tu crois qu'il y a des, » je déglutis bruyamment en m'interrompant, et repris d'une voix basse et inquiète, « Fantômes ? » Je n'étais pas reconnu comme un grand courageux, et Met me répondit d'un bruit semblable à tspf, et je compris que c'était le mélange savant du rire et de la peur. Elle n'en menait pas large, tigresse qu'elle était.

Je pris le peu de courage que j'avais à deux mains, crispais des doigts gourds contre ma bandoulière de cuir, et avançais dans les brumes glacées. Je n'y voyais goutte, et j'espérais qu'il ne se mettrait pas à pleuvoir. D'autant plus que, comme si la réalité s'ajoutait à mes sens, mon estomac s'était mis à gronder, et mon corps à se remplir de courbatures dues à ma longue marche et à mes efforts. Mère va s'inquiéter ! songeais-je soudain, l'estomac crispé. Mais autre chose manqua de me donner un haut-le-coeur : un bruit ressemblant furieusement à des pas sur des branches venait de résonner, sans discrétion aucune, dans la nuit brumeuse. « Ohé, du fantôme, si vous tenez à me faire peur, j'ai du lierre-feu-follet ! » Je brandis prétendument la première botte d'herbes que je trouvais ; c'était ridicule, comme si un peu de lion-vert fleuri allait me garantir contre les revenants ! Mais il y avait des légendes, et si je tombais sur un vieux fantômes gâteux et superstitieux à sa manière ? Met se mit à gronder à son tour, un bruit de gorge tout à fait effrayant pour ceux qui, comme moi, n'étaient pas liées à son esprit calme et réfléchi. Le son résonna encore, mais je me rapprochais d'elle, peu rassuré. Que cachait la brume, au juste ?
   
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Palareth L. Balshilek
Palareth L. Balshilek

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MessageSujet: Re: TOGETHER IN THE DARK   TOGETHER IN THE DARK EmptyJeu 14 Avr - 22:27

Shadows

Risk(es) inutiles



Du calme, de la tranquillité. Loin des vapeurs et colonnes de fumées de Balgram, des rires et autres chuchotement dans les rues. Nous aurions pu trouver mieux comme endroit, plus accueillant, mais il a fallu qu'on atterrisse au beau milieu du cimetière. J'avais toujours été mitigé face à cet endroit, à la fois si effrayant et attirant avec ces tombes de pierres se dressant entre les arbres. Un lieu plein de curiosité où les vies s'étaient arrêtées, oubliées pour certaines venues d'un autre temps. Au moins les morts ne parlaient pas, ne comptait pas nous déranger, il n'y avait que le murmure et la plainte presque imperceptible du vent entre les arbres.

Durant une bonne heure, nous avons imaginé diverses hypothèses de vies en fonction des noms, de la richesse de la sépulture et images de daemons gravées dans la pierre. Certains étaient pirates de l'air, d'autres amants interdits, nous avions quelques métiers farfelus. Puis nous nous sommes installés à l'entrée du caveau familial, où tout un tas d'ancêtres inconnus reposaient dans le marbre orné de feuilles d'or. Trop onéreux à mon goût, trop grand, trop riche, trop en contradiction avec ce que j'étais, mais heureusement silencieux et relativement confortable. J'entamais une lecture, lunettes rondes sur le nez, alors que Guinerain s'enroulait sur mon ventre, profitant de ma chaleur et écoutant ma lecture mentale.

Le sommeil nous avait emporté, malgré la fraîcheur du soir tombé et les heures avaient défilées. Ce fut le hululement d'un hibou qui me fit sursauter, me rendant compte avec horreur qu'il faisait nuit noire. « Guine ? Guine ? Je crois que nous avons comme qui dirait... un problème. » Mes doigts secouent la furette qui émerge, relevant le museau, visiblement beaucoup plus posée, à moins qu'elle n'ait pas encore réalisé que nous étions toujours dans le cimetière. La pensée me fit déglutir, regard en alerte et scrutant la moindre ombre suspecte. Poussière, on ne pouvait pas faire pire comme association. La sueur froide pointait le bout de son nez, me relevant tant bien que mal tout en me fiant à la vision nocturne de ma moitié pour nous guider. Il fallait qu'on sorte de là, qu'on rentre en courant s'il le fallait, mais hors de question de rester ici entre la brume et les ombres menaçantes capables de nous attraper par derrière pour nous dévorer. Fort heureusement, Telgram était moins néfaste que l'Autre Côté, mais j'avais hélas l'imagination fertile.

« Tu as entendu ? Je suis sûr qu'il y a quelque chose qui rôde, il doit y avoir des esprits mangeurs d'hommes dans les parages ! Je peux entendre leur souffle. » « C'est ta respiration Pal. » Nous murmurons, trop craintifs pour parler à vive voix. Mes doigts saisirent la furette, préférant la savoir entre mes mains et sur moi plutôt que sur le sol, à un endroit où on pouvait l'attraper, me l'arracher à nouveau, nous déchirer une nouvelle fois. Je finis par m'arrêter net, un frisson remontant le long de mon échine, persuadé d'avoir entendu des murmures et paroles non loin de là.  « Et cette fois, tu as entendu pas vrai ? » La conversation se fait mentale pour ne pas révéler notre position. Pas besoin d'une confirmation pour comprendre que je n'étais pas le seul à avoir entendu, les griffes de Guinerain s'enfonçant dans ma redingote alors que je sens sa crainte à travers notre lien.

Puis ce fut le grondement, un grognement digne d'un monstre qui s'élevait dans les airs et nous fit un peu plus trembler. Je reteins un cri, mes jambes se mettant à détaler d'elle-même dans un instinct de survie, sentant les palpitation jusque dans mon crâne. Oh Poussière, nous allions être dévoré par une chose horrible et affreuse, probablement une bête énormes avec un appétit égale à la taille de ses crocs. Je finis par heurter quelque chose, un corps mou qui s'écroula sous mon poids alors que mon âme fut projetée un bon mètre plus loin, dans les pattes de ce qui semblait être une bête terrible et immense. Je me relevais en une seconde, me rendant compte que le monstre au grognement n'était qu'un Daemon, Daemon dont je venais de heurter le propriétaire. A moins que ce ne soit un véritable fauve (j'avais du mal à définir la forme exacte de ce qui semblait être un félin), prêt à attaquer une proie. J'avais une bien pètre vision nocturne contrairement à Guinerain, ne parvenant pas à identifier de suite les formes exactes des deux êtres. Je tendis une main à l'être que je venais de renverser pour l'aider à se relever, Guinerain escaladant mes vêtements pour retrouver mon épaule par simple mesure de précaution. « Je suis désolé, j'ai paniqué. Vous allez bien ? Dites-moi, vous n'êtes pas des... fantômes au moins ? » Je murmure à nouveau par réflexe. Ma question paraît stupide, mais d'un autre côté, il fallait tout de même être sacrément dérangé pour se promener dans un lieu pareil en pleine nuit.  
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MessageSujet: Re: TOGETHER IN THE DARK   TOGETHER IN THE DARK EmptyVen 15 Avr - 10:31

Pala & Rurisk

   
La pénombre s'était avancée, comme une ennemie sournoise. Depuis tout petit, j'avais toujours crains le noir : opaque terreur, à la manière d'une couverture étouffante, mes nuits avaient longtemps été hantées de cauchemars aussi sombres que l'univers nocturne. Met avait toujours été là pour me rassurer, heureusement, mais j'en gardais une frayeur sans nom. Me retrouver dans une cimetière, à la nuit tombée, était loin d'être rassurant, et je dois même avouer que mon désir le plus subit était de courir à toutes jambes dans n'importe quelle direction tant qu'elle m'emportait loin de ces dents de granit émergeant de la terre humide. « Cesse de faire l'enfant » murmura Berehmet de son ton grondant, ses yeux en amande observant autour de nous, à l'affût de l'origine des bruits étranges qui résonnaient dans l'univers de brouillard. « J'aimerai bien t'y voir, moi » grognais-je tout bas. Nous aurions pu converser mentalement, de façon plus discrète, mais entendre nos voix, même chuchotées, avait quelque chose de rassurant, de familier.

J'entendis plus que je ne vis la silhouette me bondir dessus - car, de mon point de vue, c'était ce qui s'était passé, la créature avait sauté dans ma direction pour me plaquer à terre et faire les dieux savent quoi ! Sûrement me dévorer ! Pourtant je n'émis aucun cri, et tombai au sol avec elle. J'étais paralysé, mon imagination fertile me montrant combien il serait peut-être facile aux créatures due l'Autre Côté de venir se terrer dans un cimetière. Berehmet s'approcha, tâche orange dans la nuit, et eut un nouveau grognement, où il me sembla sentir de l'amusement. « Ce n'est qu'un petit humain » pensa t-elle dans ma tête, et je réalisai enfin mon erreur : si il n'était pas petit, c'était bel et un bien un comparse humain qui m'était tombé dessus. Et la voix de Met gronda encore, pleine de malice : « Et il a un gros rat avec lui. » « C'est un furet » démentis-je mentalement, et cette conversation mentale me calma, m'apaisa. Je me redressais sur mes coudes, car nos mots n'avaient duré que quelques secondes seulement, et mon regard noir observa enfin avec détail l'homme devant moi. Il se mit à s'excuser, puis je clignais stupidement des yeux face à sa question. Met se posta derrière moi, figée et assise, à la manière de ces sphinx égyptiens d'autrefois. « Je ... je ne crois pas. Pas encore, du moins » marmonnais-je en me redressant sur mes pieds, maladroitement.

L'inconnu était plus grand que moi, d'une petite tête environ, mais à présent que je l'avais touché - enfin, que nous nous étions heurté joyeusement et douloureusement pour mon noble fessier - j'étais quelque peu rassuré. Pourtant, la petite voix de l'enfance, pleine de terreur, continuait de me susurrer que ce pouvait être un brigand, un maraudeur, ou pire, un tueur. « Ru, calme-toi » m'ordonna Met d'une pensée, et comme un songe implacable, mes nerfs se détendirent quelque peu. « Vous avez une façon quelque peu brutale de faire connaissance » fis-je d'une voix grave et basse, qui reprenait ses accents mélodieux habituels. Je me frottais l'arrière du crâne, me retenant de faire de même avec mes fesses, ce qui aurait été grandement indécent. Je n'étais pas doué pour les conversations entre humains, et je ne savais plus que dire à présent, même si l'envie de lui hurler qu'on devait courir me prenait. Nous étions après tout dans le même bateau, sur une mer de brouillard, non ? Ne manquerait plus que les tombeaux ne s'ouvrent pour déverser une marée de morts ... La tigresse eut un rugissement bas, pour m'indique qu'elle avait tout entendu de mes pensées, et c'était son rire, félin et animal, qui répondit à mes inquiétudes ; je rougis et restai silencieux, les yeux baissés, mes longs cils formant des arabesques d'ombres sur mes joues. Ce n'était pas un endroit ni un moment où discuter, mais je ne faisais aucun mouvement pour me mouvoir ; au moins étais-je avec un humain vivant. C'était le plus rassurant que je pouvais avoir, me semblait-il. Et, de toute façon, le noir était à présent si épais que je rêvais de me rouler en boule et de me réveiller au point du jour.

   
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MessageSujet: Re: TOGETHER IN THE DARK   TOGETHER IN THE DARK EmptySam 16 Avr - 13:17

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Il y avait quelque chose de rassurant dans le fait d'avoir un autre individu et son daemon en face de nous, comme si la présence rendait le lieu soudainement moins sinistre et la nuit moins cauchemardesque, un peu comme une toute petite lanterne chaleureuse. Bien entendu, mon enthousiasme ne dura pas bien longtemps, ma moitié, beaucoup plus méfiante, me signalait tout de même que ceux deux là ne s'étaient probablement pas assoupis comme nous et là par pur accident. Guinerain n'avait pas tord, il s'agissait peut-être d'un meurtrier voulant dissimuler des cadavres, d'un être profanant les tombes pour y dissimuler de l'argent et des trésors volés, d'un monstre se changeant en bête sauvage une fois la lune ronde, de quelqu'un nous suivant depuis notre arrivée dans le cimetière et attendant le bon moment pour frapper.

Oh Poussière, que je détestais l'obscurité, ses illusions et ses doigts crochus, bien qu'elle n'était plus aussi terrible que durant l'absence totale de mon âme. Mais à choisir entre l'amputation et une nuit dans un endroit comme celui-ci... « Je te conseille de ne même pas envisager cette possibilité. » La voix mentale gronda, interrompant mes pensées alors que ses griffes se cramponnent un peu plus délibérément. Comme si la réponse se discutait après tout, je préférais encore une amputation. Temporaire bien entendu. « Mais aïe ! Ne me tire pas les cheveux comme ça ! »

Le pire dans cette histoire, c'est que l'homme ne semblait pas certain d'être un fantôme ou non, ajoutant de nouveaux doutes quand à ses véritables intentions. Je fronçais les sourcils, à deux doigts de décamper et d'entamer une course jusqu'aux remparts de Balgram. Hélas, ce ne fut pas mes jambes qui se mirent à dépenser une telle énergie, mais ma langue, le tout dans un débit emprunt de panique qui s'accélérait encore et encore, l'angoisse montant à chaque mot et s'extériorisant dans les trop nombreuses syllabes.

« Vous n'êtes pas certain ? Vous ne croyez pas être un esprit frappeur et démoniaque ? Qui me dit que vous n'êtes pas là pour nous dévorer ? Enfin vous devez tout de même savoir si vous êtes bien un être humain ou non. Sauf si vous êtes amnésique, dans ce cas, c'est terriblement embêtant. Oh et pardonnez-moi pour cette collision, nous avons entendu un grognement et mes jambes sont parties d'elles-même dans tous les sens, vous savez comment sont ces petites choses capricieuses une fois la nuit tombée et dans un endroit pareil mh ? On a cru que c'était un Bandersnatch, mais ce n'est qu'une légende pas vrai ? Enfin en admettant que vous connaissez les histoires terribles provenant de l'Autre Coté. Un endroit charment d'ailleurs comparé à celui-ci, qui ressemble assez à ma vision que je me fais de l'enfer. Enfin soit, c'était probablement votre Daemon, enfin ça l'était n'est-ce pas ? Reprenons ça dans les règles, Palareth, Guinerain et c'est ridicule de commencer à faire un brin de causette dans un endroit pareil. D'ailleurs dites-moi, que faites-vous à vous promener dans un cimetière en pleine nuit ? Ce n'est pas très agréable pour une balade, vous n'êtes pas un tueur complètement fou au moins ? Poussière ! Je ne vais jamais savoir m'arrêter, c'est plus fort que moi, je vais finir par manquer d'air à ffff... »

Les pattes de Guinerain me forcent à fermer les lèvres, son regard accusateur me foudroie avant de regarder mon interlocuteur (en admettant qu'il n'ait pas fuit), d'un air désolé. « Pitié Pal, c'est un supplice. Calme-toi bon sang ! » La furette se retire en douceur, une fois certaines que ma langue s'était apaisée et avait retrouvé son calme. Ça allait mieux, enfin mieux, tout était relatif, je ne me sentirai bien qu'une fois dans mon propre lit, enroulé d'une couverture rassurante alors que l'aube se lève.

Un bruit externe s'élève, bruissement d'ailes d'un oiseau nocturne se changeant en souffle de bête monstrueuse, je sursaute, à deux doigts de sauter dans les bras de l'homme et de pousser un cri. Réflexe de survie oblige, je saisis son poignet et l'entraine dans ma course, ne m'arrêtant et ne le relâchant qu'une fois hors d'atteinte, à croupi derrière un caveau. A vrai dire je ne me souvenais pas d'où était la sortie, il fallait qu'en plus ce cimetière soit un vrai labyrinthe une fois la nuit tombée... « Dites vous savez comment on sort d'ici ? » Murmurais-je prudemment pour ne pas être entendu d'une potentielle créature. J'aurai probablement mieux du poser la question avant de nous perdre un peu plus avec ma course et ma panique. Oups.
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