Mirana Isabella Castino

NOM ❧ Castino PRÉNOMS ❧ Mirana Isabella SURNOM(S) ❧ Mira ou Isa, mais les enfants disent Mira ÂGE ❧ J'ai 42 ans et je le vis très bien EN CE MOMENT JE SUIS A ❧ L'Autre Côté évidemment où pourrai-je donc être ailleurs ? ORIENTATION SEXUELLE ❧ Cela fait bien longtemps que je n'ai pas senti le contact de la peau d'un homme. Mais je ne me vois pas aller vers les femmes. STATUT CIVIL ❧ Veuve et célibataire mais mère d'un tas de petits êtres qui ne demandent qu'à être aimer MÉTIER ET/OU ÉTUDES ❧ Après avoir appris le métier de tisserande j'ai préféré prendre la direction du petit orphelinat que j'ai construit il y a de cela déjà quinze ans. GROUPE ❧ Théière SOSIE ❧ Catherine Zeta-Jones
    

    

Caractère

Mirana est une femme de quarante deux ans. Elle n'a pas eu véritablement d'enfants et visiblement elle a reporté tout son instinct maternel sur les enfants de l'orphelinat dont elle est la directrice. Maladivement protectrice, ses petits protégés disent d'elle qu'elle les couvent un peu trop. Maman poule ne laisse jamais ses petits poussins sans surveillance quitte à en faire toujours trop avec eux.Cette ultra-protection entraîne parfois de violentes crises d'angoisse.
Mirana est une femme très obstinée qui ne recule devant rien ou presque pour parvenir à ses fins. Elle ne baisse jamais les bras devant l'adversité et se moque bien de ce que peuvent dire les autres habitants du village à son sujet. Femme tête en l'air et maladroite, elle n'en est pas moins très douce et aimante. Cependant, elle sait se montrer autoritaire avec les enfants. Son tempérament lunatique oblige les gens qui la connaissent à craindre comme la pire des maladies ses colères tout comme ses caprices. Mirana est également une femme d'intérieur passablement maniaque sur la propreté.

 

Questions

CE QUE JE PENSE DE LA POUSSIÈRE ET DES DAEMONS ❧ Ce que je pense de la poussière ? Vous êtes sérieux ? Je déteste la poussière, elle salit les habitations c'est horrible. En plus, plus on nettoie plus il y en a ! Ah mais vous ne parliez pas de celle-là vous ? Oh l'autre je ne sais pas trop j'en ai entendu parlé en écoutant quelques uns de ces étrangers. Ils disaient que c'était grâce à elle que eux il avait encore leur âme avec eux. D'après eux, elle n'existe pas en assez grande quantité ici ou un truc dans ce genre. je dois dire que je ne sais plus trop et après tout je m'en moque un peu cela ne me concerne pas après tout.
    CE QUE JE PENSE DE TELGRAM ❧ Telgram, ça m'intrigue un peu et en même temps cela me fait peur. Une chose est certaine jamais je n'irai là-bas, les enfants ont trop besoins de moi.
    CE QUE JE PENSE DES AMPUTES ❧ Les amputés, ce ne sont pas ces fous que l'on croise parfois de part chez nous. Ils disent tous qu'on leu a pris leur "Daemon" comme ils disent. Personnellement je ne comprends pas pourquoi ils en font tout un drame. On ne l'a pas, on ne l'a jamais eu ici et nous le vivons bien. A moins que je me trompe sur notre état mental à nous tous, les gens de l'Autre Côté comme ils nous appellent.

    

NOM DU DAEMON ❧ Il s'appelait Aractus de ce que je peux me rappeler des dires de mon frère aîné.  APPARENCE A LA NAISSANCE ❧ Je ne m'en souviens pas mais est-ce bien étonnant. On m'a dit qu'il a disparu peu de temps après ma naissance. Mon frère aîné m'a soufflé une nuit qu'il s'agissait d'une tarentule aux pattes toutes velues. EST-CE QUE JE VEUX LE RETROUVER ? ❧ Le retrouver et pourquoi faire ? Je ne sais pas il n'est pas là et c'est aussi bien non ? MANQUE ENGENDRE ❧ Un manque je ne sais pas vraiment. Cela fait si longtemps qu'il est parti. J'ai toujours vécu sans lui alors peut-on parler de manque lorsque l'on n'a jamais connu l'être en question. Mais c'est peut-être ce manque qui a commencé à déstabiliser mon cœur.i
    

    

Anecdotes

❧ Je déteste le thé, mais il paraît que cela calme alors j'en bois ❧ J'ai perdu mon enfant mais c'est mieux ainsi ❧ J'ai une peur phobique des araignées ❧ J'ai déjà retrouvé un des enfants au campement des amputés ❧ J'adore l'odeur des vieilles maisons ❧ Je lis souvent ❧ Je tiens un journal intime ❧ J'aime me balader dans les rues du village ❧ Je plains les amputés qui m'intrigue

Mon histoire

Le soleil brillait haut dans le ciel en ce jour de l'An 583. Ce fut pendant cette journée que la petite Mirana poussa son premier cri dans la demeure de ses parents. La famille Castino habitait une cabane confortable en bordure des plains enneigées. Son père avait l'habitude d'aller chasser dans ces terres en tant que trappeur. Sa mère elle était une tisserande expérimentée. Une fois par semaine, elle allait vendre ses tissus au village plus au cœur des Landes de l'Est. Son frère, d'un an son aîné lui, aida rapidement son père dans son activité de  chasseur. Ce fut dans ce petit cocon familiale que la petit Mirana grandit. La petite fille avait les cheveux bruns, ondulants le long de ses joues. Coupés courts pendant sa petite enfance, Mirana les laissa pousser avec le temps. Rapidement, elle devint une enfant joyeuse et énergique. Elle avait du mal à rester en place. Quatre ans après sa naissance, sa mère mit au monde un petit garçon. L'arrivée de ce petit ange n'arrangea rien au caractère de la fillette. Mirana n'était pas jalouse, mais perdre sa place de petite dernière était dure à supporter. Elle devint rapidement capricieuse et excellente comédienne pour arriver à ce qu'elle voulait le plus, l'attention de ses parents. Malgré tout, elle resta très maternelle en vers ce frère qui lui prenait tout ce qu'elle avait eu jusque là. Oui perdre sa place avait étrange effet sur la jeune Castino. Si elle était toujours plus capricieuse colérique, paradoxalement, elle apprenait à grandir aussi petit  à petit. Malheureusement, son petit frère ne survécu pas à une forte fièvre et mourut à l'âge de seulement quatre ans. Il fallait croire qu'il n'était pas assez robuste pour vivre ici. Mirana n'avait que huit ans et le choc fut terrible. Elle se renferma sur elle-même et perdit sa joie de vivre. Pendant presque trois ans, sa famille ne la vit plus sourire. La petite sauvageonne s'en était allée avec ce frère qui l'avait quittée en la laissant seule. L'unique personne qui parvint à lui arracher un sourire fut son aîné.

Pour aider sa mère, dès l'âge de onze ans, Mirana apprit à tisser tout comme elle. Elle était plutôt douée, surtout maintenant qu'elle étai plus sage et plus réceptive à ce genre de choses. Sa mère lui apprit à tenir une maison, du moins de la manière dont on le faisait dans leur milieu. Cela n'avait rien de très compliqué, c'était deux ou trois petites choses qui faisaient que la maison restait en tout temps accueillante et chaleureuse. Ce fut sans aucun doute pendant cette période que Mirana devint aussi maniaque. Ce fut aussi pendant cette période que la jeune fille découvrit sa peur panique, presque phobique des araignées. Cela était plutôt surprenant, surtout lorsque l'on savait que d'après les dire de ses parents et de son frère aîné, son daemon avait prit l'apparence d'une tarentule avant de disparaître dans les heures qui suivirent sa naissance.

Mirana, la sauvage, l'insouciante aussi faisait place à celle qu'elle allait devenir, une femme angoissée et maladivement protectrice. Il fallait dire aussi que le destin s'acharna sur la famille. Un jour de chasse, son père s'en alla pour les plaines enneigées. Malheureusement, même si l'homme connaissait bien le coin et surtout les risques de s'y aventurer, ce jour-là, il ne revint pas. Non, le père de famille ne repassa plus le pas de la porte, ni ce jour-là, ni aucun des jours suivants. Il avait disparut dans ce froid et dans cette étendue blanche presque mystique. Si son père disparut alors qu'elle était âgée de quatorze ans, celui qui en souffrit le plus fut son frère aîné. Ce jour-là, il avait refusé d'accompagner leur père et il prit l'entière responsabilité de sa disparition sur ses épaules. Alors que Mirana se faisait une raison de voir sa famille fondre comme neige au soleil, son frère lui, nourrissait toujours l'espoir de le retrouver par on ne sait quel miracle. Mais ici les miracles n'existaient pas.



Ici de l'Autre Côté, il ne restait bien souvent que les souvenirs.  C'était les souvenir qui les faisaient vivre. Les souvenirs et l'avenir qui se profilait à l'horizon. Mais encore fallait-il en être capable. Pour Mirana, il avait fallu deux ans. Que le temps était passé en deux ans. La fille Castino était devenue ravissante. C'était une jeune femme avec cette beauté froide qui vous attrapait au corps. Ses cheveux à présent longs délicatement attachés encadraient son visage au teint toujours autant halé par les fréquents séjours au soleil. Plusieurs hommes l'avaient courtisée venant se casser les dents sur un cœur qui avait cessé de battre. Mais l'un d'eux fut plus têtu,  ou simplement plus patient, plus délicat aussi. Il avait connu la jeune fille alors qu'elle n'avait que seize ans. Il lui avait laisser du temps et finalement elle avait fini par céder. Son frère l'avait accepté. Un ans après, Mirana l'épousait, ramenant ainsi un peu de stabilité dans sa vie. Après un an de mariage, Mirana rayonnait enfin à nouveau. Un petit être grandissait en elle. Mais elle savait déjà qu'elle ne pourrait plus compter sur son époux. Il n'avait fallu que d'un soir, d'un verre de trop pour que son existence soit rayée de celle du village. Futiles barres qui ôtent la vie des hommes. Et alors que la belle brune se débattait dans cet enfer, son frère s'enterrait un peu plus dans le passé depuis la disparition de leur père.
Quatre ans, quatre longues années que son frère avait perdues en vaines recherches. Et pourquoi, pour finir comme son père. La seule différence ce fut que pour lui son corps fut retrouvé, gelé dans la neige. Le froid avait eu raison de lui. Mirana avait dix-huit ans.  


Ce fut une femme encore désirable qui fut brisée tout comme sa mère. Alors qu'elle était enceinte de tout juste deux mois, le traumatisme mental entraîna l'irréparable. Perdre son frère et son enfant en à peine deux jours fut une terrible épreuve de plus. Et si la fille résista, l'esprit de la mère sombra dans les abîmes de la folie. Mirana cessa toutes activités pour s'occuper de sa mère. Puis elle prit une décision. Elle devait prendre sa vie en main et elle le ferait. Si elle n'avait plus d'enfant à elle, elle s'occuperait de ceux des autres. À l'âge de vingt ans elle quitta les bords des plaines enneigées pour s'installer dans le village. Elle se débrouilla pour récupérer une ancienne battisse et y construire un orphelinat. Elle installa sa mère dans une annexe et accueillit les enfants. Les débuts furent difficiles. Et on ne pouvait en vouloir aux enfants qu'elle accueillait avait peur de sa mère. La mère de Mirana pouvait en effrayer plus d'un lors de ses crises de folies surtout la nuit. Pendant près de cinq ans, elle dut user  de beaucoup d'autorité pour remettre de l'ordre et empêcher les enfants de fuguer et d'aller se réfugier dans les alentours de l'orphelinat ou pire d'aller voir le campement des amputés. Mais comme tout interdit, il est tentant de l'enfreindre.

Assise dans sa chambre Mirana griffonnait quelques mots dans son journal intime. Depuis la disparition de son père elle en avait pris l'habitude. Elle avait l'impression de lui parler. Elle lui racontait tout, tout ce qui s'était passé depuis ce jour-là. Et puis elle se disait que si son père était mort, s'il veillait encore sur eux, alors il pourrait lire. Il pourrait lire ce qu'elle avait sur le cœur. Ce vide immense qu'elle ressentait et qu'elle essayait de combler avec ces enfants. Elle les aimait tellement. Et même si s'occuper d'un orphelinat et d'une mère qui n'avait plus toute sa tête était difficile, elle s'accrochait. Elle refusait d'abandonner parce que si elle le faisait, elle savait qu'elle allait sombrer. Alors derrière ses sourires, ses prunelles qui s'illuminaient à la vue de ces enfants, cette façon de paraître toujours élégante et la tenue toujours parfaite de l'orphelinat se cachait une femme au bord du gouffre se raccrochant désespérément à ce qui lui restait : une mère, des enfants orphelins et des amis. [/size]